Association Au bout du plongeoir : “la diversité de Rennes est fabuleuse”

Portrait de Benoît Gasnier, co-fondateur de l’association Au bout du plongeoir.

Ancien metteur en scène, Benoît Gasnier est l’un des 14 membres fondateurs de l’association Au bout du plongeoir à Thorigné-Fouillard. Salarié depuis 3 ans, sa mission consiste en l’accueil du public, des équipes artistiques mais aussi des professionnels. Quatre salariés travaillent au sein de l’association. « Ici, nous développons des projets. On s’appelle les “cultivateurs“. ». Notamment “A l’orée du temps”, « une cantine associative qui s’active pour les ouvertures et pour les entreprises quand elles investissent le lieu pour des séminaires, des journées de travail ou des réunions », explique Benoît Gasnier. « C’est à la fois de la location d’espaces mais aussi des prestations culinaires et végétariennes au sein de cet espace sous chapiteau et qui est ouvert sur le paysage ». La cantine est aussi ouverte au public chaque jeudi et le dernier week-end de chaque mois en saison.

“Ce qui nous intéresse, c’est de faire en sorte que le monde artistique rencontre d’autres univers. Rennes et son dynamisme permettent cette connexion.”

Benoît Gasnier, co-fondateur de l’association Au bout du plongeoir.

Grange ouverte sur le paysage, cuisine végétarienne….

Depuis deux ans, l’association propose à la location plusieurs espaces : un espace de travail pouvant accueillir 19 personnes et deux salles de réunions atypiques pouvant accueillir 80 personnes chacune. « Nous avons aussi des espaces extérieurs et une grange ouverte avec une capacité de 130 personnes en mode cocktail et une très grande table ronde de 80 personnes designée par l’artiste Yves Chaudouët. Nous pouvons aussi accueillir 60 personnes en mode banquet dans la cantine chapiteau, terrasse ouverte sur le paysage », détaille Benoît Gasnier.

S’ouvrir au monde de l’entreprise

S’ouvrir au monde de l’entreprise, une volonté forte de l’association : « Le but premier d’Au bout du plongeoir est d’accompagner des artistes au démarrage de leur projet. Nous aimons dire que nous sommes le lieu de commencement des artistes mais aussi de tous types d’explorateurs. Nous sommes un incubateur. C’est pour cela que nous avons choisi de nous ouvrir également au monde des entreprises », continue-t-il.

« Rennes et son dynamisme »

Le lieu est ouvert d’avril à septembre, le lien avec la temporalité du projet de l’association. « Car nous sommes nomades l’hiver et nous quittons les lieux pour nous nous installons chez d’autres partenaires dont des entreprises, etc. », explique Benoît Gasnier. « Cela fait partie intégrante de notre projet. Nous sommes une fabrique d’art et de rencontres, nous souhaitons décloisonner le lieu. Ce qui nous intéresse, c’est de faire en sorte que le monde artistique rencontre d’autres univers ».

S’installer à Rennes Métropole était une évidence pour les membres fondateurs : « Cela nous permet d’être en permanence connectés à d’autres mondes professionnels, c’est même essentiel pour nous. Cela fait partie de notre ADN de s’ouvrir aux autres. Nous sommes Fabrique d’art et de rencontre : les artistes qui incubent leur projet sont friands de partager et échanger leur recherche avec d’autres créateurs et entrepreneurs », explique-t-il. « Rennes et son dynamisme permettent cette connexion. Il y a toujours eu des ponts entre les artistes et la ville. J’ai rarement vu une ville avec autant de propositions artistiques, de festivals … c’est toute la diversité de Rennes Métropole que je trouve fabuleuse ».

Fabuleuses aussi, les bonnes adresses de Benoît Gasnier amateur de bonnes tables « créatives ». En vrac, « Bombance, Origines, Pénates, des adresses de passionnés et de savoir-faire ».

• En savoir plus sur l’association Au bout du plongeoir, au Domaine de Tizé.

RSE : les acteurs du territoire s’engagent

« Nous y travaillons beaucoup. Notre lieu est fermé l’hiver car il est difficilement chauffable et que cela nous tient à coeur de faire attention à la consommation d’énergie. Nous avons mis en place un groupe de travail autour de l’éco-responsabilité qui est très actif depuis quelques mois. On se met au travail sur toutes ces questions. Notre cantine propose une cuisine végétarienne. Nous réfléchissons aussi à la question des déplacements que l’on souhaiterait développer avec Rennes Métropole, notamment autour de la mobilité douce. Nous sommes en effet à seulement 20 minutes en vélo du centre-ville de Rennes en longeant la Vilaine et à deux kilomètres à vol d’oiseau du terminus Via silva du métro ligne B ».